4 février 2020
Compte tenu des récentes mesures gouvernementales,
notre concert est reporté à une date ultérieure
Vous pourrez apprécier trois musiciens les plus importants de la première partie du 18ème siècle : Bach, Haendel et Rameau.
Un beau programme du choeur avec orchestre :
G.F. HAENDEL : FUNERAL ANTHEM FOR QUEEN CAROLINE
J.S. BACH : DER GERECHTE KOMMT UM
J.P. RAMEAU : IN CONVERTENDO, CASTOR ET POLLUX (EXTRAITS)
Pour notre premier concert de la saison 2019 2020, notre chef Lionel Cloarec a fait le choix de rassembler des œuvres composées entre 1720 et 1737, de trois musiciens contemporains : Georg Friedrich HAENDEL et Jean-Sébastien BACH (nés tous deux en 1685) et Jean-Philippe RAMEAU (né deux ans plus tôt), compositeurs majeurs de l'époque baroque qui s'achève en cette première moitié du XVIIIe siècle. Ils expriment, dans des styles très différents, la quintessence de cette musique, aboutissement d’un mouvement commencé un siècle et demi plus tôt. Aussi sont-ils les ultimes représentants du Baroque qui au tournant de ce « Siècle des Lumières », livre ses derniers feux avant de basculer à partir de 1750, poussé par les transformations profondes de la société, dans la période classique. Celui-ci sera magnifiquement illustrée quelques décennies plus tard par de grands compositeurs comme Mozart, Beethoven ou Gluck.
Mais pour l’instant, nous vous proposons de vous transporter, avec nous, dans l'année 1737, aux funérailles de la reine Caroline d'Ansbach, épouse du roi Georges II d'Angleterre pour écouter « Anthem for the funeral of the queen Caroline », l'ode funèbre commandée pour la circonstance, à Georg Friedrich HAENDEL, le compositeur anglais le plus reconnu de l’époque. Grand ami de la souveraine, d’origine germanique comme elle, HAENDEL révèle dans ces pages, l'œuvre principale de notre concert, une grande humanité avec une musique empreinte de délicatesse et d'émotion, assez inhabituelle dans sa production musicale.
Vous accompagnerez également notre escapade en musique profane avec un extrait de l'opéra « Castor et Pollux » de Jean-Philippe RAMEAU également composé en 1737.
Deux œuvres religieuses compléteront ce programme : un court extrait d’un Grand motet à la française « In convertendo » toujours de Jean-Philippe RAMEAU, d'une grande virtuosité et « Der Gerechte kommt um » de Jean-Sébastien BACH, superbe curiosité composée à Leipzig dans les années 1730, motet adapté et retravaillé du « tristis est anima mea » de Johann Kuhnau.